mardi 7 avril 2015

Scènes de la vie courante (si on devait installer une barrière à l’entrée du Parc)


Voyons sous forme d’une petite fiction ce qui pourrait se passer dans la vie de tous les jours, si le projet de barrière devait recueillir une majorité de votes favorables à la prochaine Assemblée des Propriétaires du Parc Fourchon.

Toute ressemblance avec des personnages existants ou qui pourraient exister dans la vie réelle n’est que pure coïncidence. En revanche, toute ressemblance avec des situations possibles de la vie courante n’est pas si fortuite que ça… Espérons que tout cela ne soit qu’un mauvais rêve.

PETIT TRACAS DE LA VIE QUOTIDIENNE POUR LES UNS...
(vu côté résident)
 
 
 
 

… ET GRAND MOMENT DE SOLITUDE POUR D’AUTRES
(vu côté visiteur occasionnel)
C’est ce qu’on appelle un grand moment de solitude…

En tout cas, ce que vont vivre les visiteurs du Parc en voiture, c'est certainement un peu de stress à la barrière, au moment de rentrer en contact avec la personne visitée...
Pour peu que la personne au volant soit une personne d'un certain âge, le stress pourrait bien vite se transformer en panique. Et ça, on n'a pas vraiment envie que ça arrive...

Pour remédier aux éventuels problèmes d’engorgement à la barrière d’entrée, une solution a été évoquée : reculer la barrière, plus haut vers l’intérieur de l’avenue Talamon. La belle affaire ! C’est le type même de fausse bonne idée.
. Car dans ce cas, si on aménage une zone tampon à la place des jardinières (ou seulement de quelques unes) pour permettre aux visiteurs qui seraient bloqués de pouvoir stationner, le temps qu’ils puissent rentrer en contact avec leur correspondant, comment préserver cette zone en temps normal et éviter qu’elle ne soit immédiatement prise d’assaut par des véhicules en mal de stationnement ?
Car certains n'ont vraiment peur de rien....D'un côté comme de l'autre...

C'est même à ça qu'on les reconnaît...

. Si en revanche, toujours dans le cas où la barrière serait reculée plus loin dans l'avenue Talamon, aucune zone tampon n’est aménagée et que des jardinières sont installées tout du long, on aura simplement perdu des places de stationnement dans le parc, et on aura reculé la barrière pour rien. On aura juste déplacé le problème. Pire, même : en cas d’engorgement, il n’y aura pas d’autre moyen que de laisser la barrière ouverte…Mais alors, à quoi bon en installer une ?..

Sans parler de ce que vont en penser les résidents habitant aux premiers numéros de l'avenue Talamon (ceux qui seront en deça de la barrière)... Vont-ils apprécier qu'on attende d'eux qu'ils se sacrifient, en quelque sorte ? Ils risquent d'autant moins de l'apprécier qu'ils seront aux premières loges quand les problèmes d'engorgement arriveront. Et du ramdam, il risque d'y en avoir...