Prenons le cas d’un véhicule A en visite au Parc Fourchon, sans code ni badge.
Déjà pas toujours très simple en temps normal, surtout les 1er et 16 du mois quand il faut changer de côté, et que tout le monde ne le fait pas en même temps..
Mais imaginons un peu ce que ça va donner avec une barrière à l'entrée, et des barrières en sortie de Parc.
Rappelons d'abord que le projet de filtrage prévoit d'interdire au stationnement une dizaine de mètres à l'entrée du Parc, avenue Talamon (à savoir : quelques mètres en amont, et quelques mètres en aval de la barrière). Ceci pour permettre au système d'exister.
On imagine quelle va être l’angoisse des propriétaires des premiers véhicules stationnés au début de l’avenue Talamon, chaque 1er et chaque16 du mois. Il va falloir qu’ils soient sacrément coordonnés entre eux pour éviter de créer une chicane qui pourrait bloquer les véhicules entrants, et ainsi bloquer tout le Parc...
Prenons exemple sur le schéma ci-dessus : le véhicule gris, le premier de la file, ne pourra pas décider seul de changer de côté le premier, sous peine de perdre sa place (Dieu sait qu'elles vont être de plus en plus "chères" dans ce secteur), sauf à empiéter sur la zone de stationnement interdit. Ce qui est.. interdit !
Il faudra qu'il attende que le véhicule vert bouge, ce qu'il ne pourra lui-même faire que lorsque l'espace sera suffisamment dégagé devant lui pour éviter de créer une chicane. Et ainsi de suite. Quand on sait comment ça se passe déjà aujourd'hui avenue Talamon avec certaines voitures "ventouse", il y a de quoi s'inquiéter (même si du côté des riverains eux-mêmes, on peut espérer qu'ils arriveront, bon an, mal an, à se coordonner pour laisser des espaces suffisants pour laisser passer les autres véhicules).
Et le problème risque de devenir majeur au premier Poids Lourd venu, s'il n'a pas le débattement requis pour négocier la chicane...
Il deviendra en tout cas patent à chaque fois qu'un véhicule aura eu l'indélicatesse de venir stationner "à la sauvage", en empiétant sur la zone de stationnement interdit. Cela risque fort de devenir monnaie courante, dans la mesure où ces mètres immobilisés resteront toujours très tentants pour qui cherche une place facile. On sait qu'aujourd'hui, sans filtrage, le début de l'avenue Talamon sert de stationnement temporaire pour les personnes extérieures au Parc qui vont à la Boulangerie ou à la Pharmacie. Des habitués qui trouveront forcément une astuce pour franchir la barrière, et pour lesquels ces places resteront toujours une cible privilégiée..
Bref, c’est pas gagné…
Bonjour,
RépondreSupprimerC'est quand même étonnant que ceux qui ont étudié ce projet de barrière n'aient pas pensé à tout ça. Quand est-ce que le projet va se faire, finalement ?
Bonsoir,
RépondreSupprimerpour rebondir sur le commentaire précédent, il est étonnant que le "nouveau groupe de réflexion" ne soit jamais rentré en contact avec le conseil syndical pour en comprendre les finesses du projet et discuter.
LM
C'est l'attitude du Conseil qui nous a conduit à former une équipe de réflexion ouverte à tous . Vous y êtes invité comme les membre su syndicat qui manifestement sont loin d'avoir saisi toutes les "finesses" de leur propre projet aucun d'entre eux d'ailleurs n'a souhaité répondre aux questions que nous posons
SupprimerFacile à dire, cher LM. Un peu trop facile, et un peu tard...
RépondreSupprimerPour comprendre les "finesses" du projet, encore eût-il fallu que celui-ci soit rendu public ! Or ce n'est que depuis quelques semaines seulement, confronté aux demandes insistantes de certains résidents, et après plusieurs lettres recommandées, que le bureau du conseil syndical s'est résolu, enfin, à le faire....
Et encore, la manière qu'il a employée pour "libérer" l'information reste discutable, car bon nombre de personnes âgées ne l'ont toujours pas. La seule manière, juste et efficace, d'informer les résidents des détails du projet, au-delà de la présentation faite en AG courant 2014, eût été de diffuser à tous par courrier (soit complet avec pièces jointes, soit en insérant le bulletin annonçant l'existence d'un lien internet) l'étude technique ainsi que l'étude juridique qui datent toutes les deux de Juin 2013 !!!
Ca aurait été tellement plus simple...
L.S.
Cette démonstration, bien que très longue n'est guère concluante !! Nous dire que la barrière va aggraver le pb du stationnement alterné est assez cocasse. On sait bien que les premiers jours sont toujours un slalom en fonction de la rapidité de chacun à bouger son véhicule. la barrière n'a rien à voir la dedans. Quant à nous prédir l'apocalypse...Il y a fort à parier que les situations ou plusieurs véhicules se présentent ensemble seront rares (personnellement, cela doit m'arriver 2 fois dans l'année) et se règleront en faisant confiance au bon sens des conducteurs...inutiles de demander à B de voir avec A pour que C bouge et laisse la place à D.
RépondreSupprimerJe partage entièrement votre avis. Le système, s'il est installé, ne résistera pas longtemps au problème de sécurité routière qu'il créera au carrefour de la Pointe. Les forces de police, au nom de la sécurité, ne mettront pas longtemps avant de nous demander sa suppression sous peine d'engager la responsabilité du Parc
RépondreSupprimerCher Etienne,
RépondreSupprimervous n'êtes pas convaincu par la démonstration ? C'est assez logique, vu que vous êtes "résolument pour" le Projet. Vous en êtes même un des auteurs. Personne ne vous en voudra pour ça.
En revanche, on pourrait vous en vouloir de nier certaines évidences, comme celle de voir un jour deux véhicules s'engager dans la rue Talamon à quelques secondes d'intervalle.
Vous dites que cela vous arrive deux fois dans l'année ? La belle affaire. En somme, vous voulez nous convaincre de croire en votre projet parce que votre expérience personnelle vous porte à croire vous-même que la probabilité que ça grippe un peu n'arriverait que seulement deux fois dans l'année...
Ce n'est pas un peu maigre, comme argument, ça ?
Cocasse, vous avez bien dit cocasse ?
Et il faudrait, toujours selon vous, faire confiance au bon sens des conducteurs ? Allons-donc. On peut aussi faire des prières, et tout ce que vous voudrez du même genre. Tout cela n'empêchera pas la situation qui a été décrite d'arriver, tôt ou tard.
Et quand il faudra qu'un ou deux véhicules fassent marche arrière sur l'avenue Salengro, où serez-vous, cher Etienne, ce jour-là ?
Ah pardon, j'oubliais. Vous ne serez pas là, puisque, vous, c'est seulement 2 fois dans l'année, et que de toutes façons, vous êtes quelqu'un de bon sens. Le mic-mac des véhicules, A, B, C, tout ça, c'est pour les autres. C'est pour la plèbe, quoi. En fait, non, c'est même pour personne, puisque ça n'arrivera pas... C'est bien ça, hein, Etienne ? Cocasse, vous disiez ?....
Cher Laurent S.
RépondreSupprimerIl est regrettable que vous portiez le débat sur un ton polémique et sentencieux. Les membres du bureau de l'ASA sont simplement des bénévoles, élus par l'assemblée générale qui essaie de trouver des solutions à des problèmes réels. Vous parlez d'arguments faibles, mais vous n'en apportez aucun vous même, vous donnez simplement votre avis. Un parmi les nombreux résidents du parc. Vous êtes vous jamais posté à l'entrée pour mesurer les flux ? Sans doute pas, certains d'entre nous à l'ASA l'on fait. Il ne s'agit pas ici pour moi de donner mon avis, mais de contribuer à instruire un dossier pour lequel nous avons reçu mandat. Je respecte le débat, merci de ravaler votre morgue et vos certitudes.
Oulà, les grands mots ! On se détend. On respire par le nez.
RépondreSupprimerNe vous énervez pas, Etienne. Etant donné votre investissement dans ce dossier, vous prenez sans doute les choses trop à coeur, et cela pourrait avoir tendance à déformer votre perception des réalités, et à vous rendre hypersensible à la critique.
Qualifier le propos de son contradicteur de cocasse, ce n'est pas de la polémique ? Non, bien sûr ; ça doit sans doute faire partie de votre manière "d'instruire le dossier"...Who did the first blood ?
Mais laissons Clochemerle de côté, et revenons au fond, c'est quand même cela qui est intéressant. Une vraie question, c'est de savoir s'il faut absolument un Projet, après tout. Certes, il y a des problèmes de stationnement, ainsi que des cambriolages. Pour autant, faut-il absolument en conclure que les résidents doivent ou peuvent trouver une solution à cela ? Ce sont malheureusement des problèmes qui touchent toute la population, et contre lesquels il n'y a pas, hélas, de solution miracle; des mesures de moindre mal, sans nul doute, oui, mais de vraies solutions, probablement pas (ça se saurait)...
Et des idées à ce sujet, il y en a. Certaines ont été suggérées en AG (signalétique renforcée, caméras..), mais pas entendues du Président de l'ASA.
Pour ce qui concerne le projet promu bec et ongles par l'équipe syndicale de l'ASA, les temps prochains nous diront ce qu'en pensent les résidents eux-mêmes. Tout comme nous verrons bien quelles sont les suggestions qu'ils apportent, et si certaines idées se dégagent, qui emporteraient plus l'adhésion que d'autres.
Si l'ASA a effectivement obtenu en son temps mandat d'étudier la faisabilité de fermeture du Parc, elle aurait été bien inspirée d'honorer son mandat jusqu'au bout, et de rendre publiques aux résidents les études qu'elle avait commandées, et celle qu'elle a faite elle-même (vos mesures de flux, par exemple), plutôt que d'attendre 1,5 an pour commencer à diffuser l'information, ce qui caractérise sa méthode plutôt discrétionnaire jusqu'ici d'exercer ledit mandat. S'il y a quelque dommage déjà causé dans cette histoire, c'est bien celui-là.
Pourquoi donc l'ASA a-t'elle joué l'opacité ? Ce n'est pourtant pas faute de lui avoir demandé d'ouvrir ses cahiers (y compris lors de l'AG).
L'équipe de réflexion que nous avons formée n'est pas une équipe du NON c'est une équipe de "réflexion". Noous estimons que de nombreuses études complémentaires sont nécessaires avant de passer à la réalisation d'un projet qui va avoir des conséquences définitives non seulement sur notre cadre de vie mais aussi sur la nature même du STATUT du parc actuellement ouvert au public et à la circulation ce qui conditionne des rapports favorables avec la Commune alors que la barrière va faire du Parc une propriété privée fermée.
RépondreSupprimerNous avons certes conscience de certains dysfonctionnements mais nous avons le soucis d'éviter qu'y palier conduisent à une situation bien pire.
C'est pourquoi nous souhaitons que nous prenions le temps
-1- De vérifier comme se passent les choses sur des sites similaires au notre. Les expériences recueillies plaideraient plutôt pour un abandon du projet
-De vérifier auprès des services compétents leur avis sur l'opportunité de faire courir des risques graves à la circulation publique sur des axes très fréquentés
-De mettre en place un système de comptage des passages dans le parc sur une durée de plusieurs mois.
-D'étudier toutes les pistes d'améliorations de la sécurité dans le Parc (Vidéos?) de l'enlèvement des voitures ventouses (Fourrières)du stationnement (meilleure signalisation à l'entrée, marquages au sol etc.
-De préciser l'évaluation des coûts en particulier de l'entretien et des réparations
etc;
IL N'Y A AUCUNE URGENCE interrogée la Commune n'a pas l'intention de généraliser le parking payant sur le territoire de Chaville;
Alors remercions l'équipe du syndicat pour son travail certainement utile mais engageons la à procéder à ces études complémentaires en remettant sine die leur projet actuel dont les bénéfices sont extrêmement flous.