Tel qu'il est envisagé par l'équipe syndicale de l'ASA, le Projet de filtrage du Parc présente 4 inconvénients majeurs :
DANGEROSITE : La proximité de l’avenue Roger
Salengro où la circulation est dense et rapide fait que, si un véhicule engagé
se voit refoulé à l’interphone du début de l’avenue Talamon, il se retrouvera
en situation de devoir faire marche arrière. Ce qui est illégal et surtout
extrêmement dangereux. Ce sera bien pire lorsque plusieurs véhicules seront
engagés en même temps. Et que dire alors, si l’un d’entre eux est un poids
lourd ? Interrogé par nos soins, l’organisme chargé de la voirie dans
notre secteur des Hauts de Seine indique qu’il aura autorité pour faire enlever
la barrière dès le premier incident. De plus, en cas d’accident sérieux dû à la
fermeture de la barrière, les compagnies d’assurances pourront invoquer la
responsabilité du Parc.
INEFFICACITE : Il existe des clefs
universelles que l’on peut se procurer très facilement sur le marché, et qui
ouvrent TOUS les types de fermetures. Si les résidents eux-mêmes ont tout
loisir de s’en procurer, qu’est-ce qui empêchera les malfaisants de faire de
même ? Sinon, dans les parcs qui ont mis en place ce type de filtrage, on
ne constate qu’une faible amélioration du stationnement et aucun impact sur la
sécurité. Quant aux voitures qui ne respectent pas le stationnement alterné,
elles appartiennent déjà, le plus souvent, à des résidents du Parc (oubli ou
absence). Que changerait donc le filtrage du Parc à cet état de fait ?
INQUIETUDES JURIDIQUES : La fermeture du Parc modifiera
inévitablement son statut (cf l’étude juridique). La Mairie pourra fort bien, à
tout moment, en tirer argument pour ne plus assurer les services dont elle
supporte actuellement le coût (Cf GPSO). Les dépenses lourdes de voirie et autres
passeraient alors à la charge des résidents. Ce risque sera comme une épée de
Damoclès qui pendra en permanence au-dessus de la tête des résidents.
LA VIE QUOTIDIENNE DU PARC PERTURBEE : L’obligation pour les visiteurs
d’obtenir l’ouverture de la barrière par un appel, via l’interphone, à un
résident qui peut être absent, empêché, dans son jardin, sous la douche, etc,
fait courir un risque d’embouteillage certain à l’entrée du Parc. Nous avons
recensé de nombreux cas relativement fréquents où la barrière perturberait à
coup sûr le bon déroulement de la vie du Parc.
Par
exemple :
· Interventions
des sociétés de gardiennage ou d’ambulance, qui se font nécessairement dans
l’urgence.
·
Livraisons
non programmées ou assurées par des sociétés sous-traitantes avec qui il est
impossible d’anticiper quoi que ce soit.
· Visites
impromptues des proches des résidents, voulant leur faire une surprise.
· Allées et
venues des artisans travaillant pour le compte des résidents.
· Allées et
venues des agents immobiliers assurant des visites, et de leurs prospects.
Le groupe de réflexion a-t-il participé (comme une proportion importante des résidents qui ont tous été invités) aux réunions de quartier organisées par le bureau de l'ASA ? De nombreux points y ont en effet été évoqués (autour de l'efficacité du dispositif, du fonctionnement avec les visiteurs occasionnels, ou des discussions avec GPSO qui renouvelle la convention à l'identique) il est regrettable de les voir resurgir ici sous un ton polémique. Que le projet doive être amélioré ne fait pas de doute, c'était bien l'objet des réunions de quartier...Je ne vois guère en revanche ici de propositions constructives. Dommage.
RépondreSupprimerTous ces points ont effectivement soulevé lors de la réunion de quartier à laquelle j'ai assisté. Mais aucun n'a reçu de réponse satisfaisante.
SupprimerLes suggestions qui ont été faites lors de cette réunion ont toutes été écartées.
Je ne fais pas partie du groupe de réflexion mais rejoins pour l'essentiel leur point de vue, à savoir que le système apporte plus d'inconvénients que d'avantages et ce n'est pas polémique que d'avancer ce point de vue.
P.S. je n'ai pas trouvé le moyen de publier ce commentaire, dans la liste des profils, autrement que sous la rubrique anonyme. Désolé.
Cher Etienne,
Supprimervous vous posez la question de savoir si le "groupe de réflexion" a participé aux réunions de quartier. C'est bien.
Evidemment, 'ils ont participé aux réunions de quartier. Ce sont des résidents comme vous et moi. Pourquoi ne l'auraient-ils pas fait. Pourquoi n'auraient-ils pas écouté attentivement ce qui s'est dit ce soir là ?
Mais qu'est-ce que vous croyiez ? Qu'après avoir assisté aux réunions de quartier organisée et animée par les membres de l'équipe syndicale, foncièrement favorables au projet (sauf un, croit-on savoir), tous les résidents seraient ressortis convaincus et enthousiasmés par le projet envisagé, après avoir reçu la bonne parole ? Bien entendu, les gens qui ont présenté le projet ce soir là se sont fait forts de mettre l'accent sur son efficacité supposée. Malheureusement, elle est toute dans la théorie. La pratique sera toute autre, et elle s'imposera, à vous comme à chacun d'entre nous. Et il y a encore moyen d'empêcher cela, avant que ça ne tourne à la Bérésina.
Pas l'Apocalypse, non. Juste la Bérésina. Avec notre argent...
Je n'ai pas assisté moi-même à la réunion de quartier, mais mon voisin m'a raconté que la personne qui était en charge de présenter le projet étaient assez "directive". Je constate maintenant que l'on commence à entendre des voix s'élever contre le projet, avec des arguments suffisamment valables, semble-t-il, pour que l'ASA réagisse. Personnellement, je trouve que mettre des barrières, ça va être la barbe. Et on ne sait pas combien ça va nous coûter. RC
RépondreSupprimerDésolé de l'impression donnée à votre voisin, les animateurs de ces réunions ne sont pas des professionnels et tenir une réunion d'une dizaine de personnes n'est pas évident. En ce qui concerne le budget, les hypothèses ont été présentées en réunion. En résumé le projet prévoit un financement sur les réserves de l'ASA et via les badges des propriétaires de véhicules.
SupprimerPour être plus clair, le projet devrait coûter :
Supprimer. 3.000 € TTC pour payer l'étude technique préliminaire,
. 5.500 € TTC pour payer l'étude juridique (à confirmer),
. 95.000 E TTC pour payer les travaux (voirie, installation..) Soient environ 103.500 € TTC, à répartir entre les 242 membres de l'association ASA Fourchon.
D'où un coût de 428 € TTC par membre de l'association.
Mais ça ne s'arrête pas là, malheureusement. A ces chiffres, il faudrait peut-être rajouter le coût de l'étude VRD que l'ASA a l'intention de commander au même cabinet d'ingénierie qui a réalisé le première étude. A moins qu'on arrive à persuader l'équipe syndicale qu'il est urgent de surseoir à cette décision. Ensuite, le maintien en conditions opérationnelles, qui aurait un coût supplémentaire estimé à 5.000 € TTC par an.
Un jolie somme, en fin de compte..
De la part de Cédric B.
RépondreSupprimerBonjour et merci pour ce blog qui est tres bien fait.
Cependant, étant nouveau dans le parc, j'aimerais comprendre un peu plus les freins et les principaux inconvénients que vous évoquez.
Vous parlez de l'inefficacité avec une référence à d'autres parcs qui ont mis en place ce type de dispositif. Avez vous des exemples à ce sujet? Aussi je trouve les 2 premiers arguments un peu contradictoires car l'un dit qu'on ne pourra pas rentrer et donc cela va créer des embouteillages, l'autre dit, on pourra rentrer trop facilement car filtrage inefficace...
En s'appuyant sur les expériences d'autres parcs et surtout des professionnels en charge de ce genre d'installation, ne pensez vous pas qu'on puisse trouver des aménagements et des solutions adéquates?
A bientot
Vous souhaitez connaître d’autres cas de projets de barrière comme celui du Parc Fourchon ? Ce ne sont pas les exemples qui manquent :
Supprimer. Le cas de la résidence du 150 av. du Général Leclerc à Viroflay est symptomatique. Les copropriétaires ont fini par retirer la barrière, car il y avait trop de dysfonctionnements.
. Toujours à Viroflay, les propriétaires de la Résidence du Clos Saint Vigor pestent contre le mauvais fonctionnement de la barrière qu’ils ont fait installer, les obligeant parfois à sortir de chez eux pour aller ouvrir la barrière « à la main ».
. A Marnes la Coquette, les propriétaires du domaine de La Marche réunis en ASA ont abandonné un projet du même genre, après deux ans d'étude.
. Plus près de chez nous, quartier de La Fontaine Henri IV : les habitants d’une résidence connaissent les mêmes avatars…
Quant aux deux arguments que vous qualifiez de « contradictoires », ils ne le sont pas du tout. Ils mettent en lumière qu’il y a risque de congestion, là où il faudrait de la fluidité, et qu’il y a risque de porosité, là où il faudrait un vrai filtrage. Par conséquent, s’il y a effectivement quelque chose de contradictoire dans cette histoire, c’est bien l’inefficacité de la solution proposée par rapport au but recherché, et pas les arguments pour la mettre en lumière. Le phénomène de congestion, toujours fortuit, n’embêtera probablement que des gens animés de bonnes intentions, tandis que le phénomène de « barrière passoire » lié à un concept d’origine inapproprié, restera une faiblesse patente, voire endémique, puisqu’elle ne pourra qu’empirer. Il est en effet plus que certain que certains petits malins, et probablement parmi eux des malfaisants, auront vite fait de trouver la parade pour passer sans se déclarer.
Un dernier mot sur votre suggestion de s’adresser à des professionnels de ce genre d’installation pour trouver des aménagements et des solutions adéquates. Soit, admettons.
Mais faire cela, c’est se résigner à confier l’avenir du parc à des gens qui n’ont pas d’autre but dans la vie que de vendre leurs matériels et/ou leurs prestations. Je ne dis pas que tous les professionnels sont des charlatans, non. Je dis que c’est à nous, propriétaires, de savoir ce que nous voulons pour notre parc.
Nous avons une amie qui habite la grande résidence au 3 rue Anatole France, en 2013 installation d'une barrière, cela fait des mois qu'elle est en panne, en position levée...
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