dimanche 24 mai 2015

Les alternatives au projet de fermeture du Parc Fourchon

Contrairement à ce qui est entendu ici et là, et à ce qu’annonce le projet de nouvelle convention entre l’ASA, la Mairie et GPSO dans son préambule, les propriétaires du Parc Fourchon n’ont pas manifesté leur intention d’installer une barrière à l’entrée du Parc pour en fermer les voies à la circulation publique. En revanche, l’équipe syndicale et certains habitants, si. C’est leur projet, et il est loin d’être partagé par tous les habitants du Parc. Un mandat a simplement été donné en mai 2013 à l’équipe syndicale pour mener une étude juridique sur le sujet et la produire lors de l’assemblée suivante, en mai 2014. Pas plus, pas moins. Depuis, de nombreux inconvénients ont été mis en évidence, tant sur le plan juridique que du point de vue économique, technique et pratique, qui font dire que ce projet de barrière devrait rapidement être remisé.

D’aucuns pensaient    peut-être même certains sincèrement -  que les jeux étaient faits, et que toute contestation était désormais vaine, puisqu’elle était supposée émaner d’une minorité de résidents ?...
Et bien non, justement pas, ce projet n’est pas inéluctable. Tout se jouera le 31 mai 2015 (du moins faut-il l’espérer), lors de l’assemblée des propriétaires, car c'est là qu'il faudra décider par un vote si oui ou non, on stoppe le projet une fois pour toutes, et surtout si on met fin à la poursuite des études/contre-études/études détaillées/études complémentaires, destinées à nous remettre ça pour dans quelques mois… 
Halte-là les dépenses inutiles ! Des solutions alternatives existent.
Alternatives au projet de fermeture du Parc :
l'une d'elles consiste à rester en l'état, comme aujourd'hui
Certaines alternatives ont déjà été évoquées lors de l’assemblée des propriétaires de mai 2014, ou ont été évoquées ici même dans ce blog en mars 2015 (Cf commentaires à l’article du18 janvier 2015). 

Il est utile de rappeler ici que si on utilise les termes de "projets" ou de "solutions", c'est qu'à la base, il y avait bien un "problème". Et pour cause : le Président de l'ASA avait alerté les propriétaires sur le fait que la Mairie avait l'intention de généraliser le stationnement payant, et que de ce fait, le Parc risquait de se retrouver comme le seul refuge possible à la ronde pour tous les automobilistes en mal de stationnement gratuit. C'est bien comme cela que le problème avait été présenté en son temps, et cela a d'ailleurs été rappelé clairement lors de l'Assemblée des propriétaires de mai 2014. Là où le bât blesse, c'est que le Président de l'ASA a "oublié" d'avertir les propriétaires dans l'autre sens, quand il a eu lui-même connaissance que la Mairie avait changé d'avis. Et cela, c'était en...avril 2014. Juste avant l'Assemblée des propriétaires de mai 2014 !

Admettons néanmoins que la sécurité et le stationnement dans le Parc restent une des préoccupations majeures de la plupart de ses habitant. Le groupe de réflexion qui s'est constitué fin 2014 en est conscient, et il a travaillé sur le sujet. Un inventaire des solutions possibles qui ont pu être recensées a été dressé et communiqué aux propriétaires le 13 mai 2015, dans la Lettre Ouverte n° 2 aux résidents du Parc Fourchon.

Voici la liste de ces alternatives (telles que recensées) :

·         Admettre que rester en l’état est une solution !

·         Inviter les résidents à redoubler de vigilance à l’égard des voitures « ventouses » (vignette obligatoire pour les résidents, y compris pour les locataires), revoir les contrôles ainsi que les messages aux contrevenants. Sans confondre ce qui relève du règlement intérieur de l’ASA avec ce qui relève du Code de la Route…

·         Demander à la Police une coopération plus active et plus efficace, et si nécessaire, signer une convention avec elle. Obtenir plus de rondes, et plus de contrôles, notamment vis-à-vis du stationnement.

·         Modifier et renforcer la signalétique à l’entrée du Parc pour la rendre plus dissuasive, et la répéter si besoin, notamment à la première intersection : Talamon-Louvois (voir suggestion en fin d’article).

·         Implanter un mobilier urbain spécifique à la limite du Parc, côté intérieur, pour marquer visuellement la différence entre les deux périmètres : dès le franchissement de l’entrée du Parc, on devrait ainsi avoir la sensation de quitter le domaine public pour rentrer dans un domaine privé.

·         Mettre en place un système de vidéosurveillance ou vidéo-protection urbaine, en économisant sur les travaux classiques d’infrastructure (soit en utilisant des fourreaux en réserve, soit technologie sans-fil, avec une interface avec l’alimentation de l’éclairage public) : voir à cet égard l’article publié le 13 mai 2015 sur ce blog. Le coût serait moindre que celui du projet de barrière (de moitié). Condition préalable : obtenir une autorisation préfectorale.

·         Etudier la faisabilité d’un stationnement en zone bleue pour les non-résidents. Pourquoi pas ?...

·         Contracter une prestation de gardiennage à temps partiel, soit auprès d’une société de type ESAT (Service d’Aide par le Travail), soit auprès d’une société de sécurité traditionnelle. Dans le cas d’une ESAT, l’idée serait plus de faire « acte de présence », la dissuasion restant en filigrane. Après tout, pourquoi pas ?...

·         Mettre en place un dispositif de chicanes, avec marquage des emplacements au sol. Cette solution est sans doute aussi lourde de conséquences que ne le serait le projet d’installation d’une barrière.

Si l’on compare ces solutions, en termes d’avantages (notés +) et d’inconvénients (notés -), par rapport à la situation actuelle, et par rapport au projet de fermeture promu par l’équipe syndicale, voici ce que cela donne (cliquer sur le tableau pour l'agrandir) :
Tableau comparatif (pour le lire plus facilement, cliquer dessus)
Toutes ces solutions ne se valent pas, et n'ont pas le même intérêt intrinsèque. Beaucoup peuvent être combinées ensemble (elles sont rarement exclusives l’une de l’autre). 

Les alternatives n°4, 6 et 8 notamment, ont fait l’objet d’une demande au Président de l’ASA, pour être portées à l’ordre du jour de l’Assemblée du 31 mai 2015 comme propositions de projets que l’ASA pourrait étudier. Etudier, en l'occurrence, ne veut pas dire dépenser de l'argent en soutraitant immédiatement l'affaire à on-ne-sait quel Bureau d'Etudes. Etudier, c'est faire le tour de la question, des tenants et des aboutissants, du juridique, de l'économique et du technique, en tenant les propriétaires informés des résultats, avant de passer éventuellement à un vote pour aller plus loin ou pour lancer un appel d'offres, le cas échéant, et avant de procéder ultérieurement à un autre vote pour la mise en oeuvre du projet.

Pour illustrer la solution n°4, voici un exemple de nouveau panneau qui pourrait être installé à l’entrée du Parc : l’idée est d’être plus dissuasif, voire plus incisif, vis-à-vis de l’automobiliste qui voudrait se garer à bon compte dans le Parc Fourchon, en pensant le faire en toute impunité (menace plus visible d’une possible mise en fourrière) :
   
Exemple de nouveau panneau possible, à l'entrée du Parc Fourchon
Ce panneau est à comparer avec le panneau actuel, qui est bien, mais sans doute pas assez « mordant » :
Panneau actuel à l'entrée du Parc Fourchon

L'important, c'est que les propriétaires soient parfaitement informés des projets en lice, qu'ils s'expriment en temps et en heure, et qu'ils soient maîtres du destin du Parc.

Ce qu'il faut éviter, en tout cas, c’est de reproduire la même erreur que celle qu'a commise l'ASA du Domaine de la Marche, à Marnes-la-Coquette : se lancer dans l’installation d’une barrière, et se retrouver obligé de la condamner en position ouverte, plusieurs mois après...
Entrée du Domaine de la Marche à Marnes-la-C. : la barrière est condamnée en position levée
  
Un propriétaire averti en vaut deux. Alors, autant voter non le 31 mai : pas de barrière à l’entrée du Parc Fourchon ! Inutile de poursuivre plus avant les études sur le sujet.

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